Les champs de bataille sont des sites très fragiles. Les artefacts en métal laissés sur les champs de bataille sont souvent les seuls témoins matériels du passé militaire. Les projectiles, les pièces d'armure, les accessoires vestimentaires, les harnais de chevaux et autres ustensiles contiennent une foule d'informations sur les actions militaires, la composition d'une armée, les soldats eux-mêmes et leurs habitudes quotidiennes, etc. Ces objets se trouvent principalement dans la couche supérieure de la charrue. Si ces artefacts ne sont pas correctement localisés, collectés et préservés, des informations scientifiques sur le champ de bataille seront irrémédiablement perdues. Les archéologues et les détectoristes devraient donc bien travailler ensemble sur les sites des champs de bataille.
Le détectorisme est interdit sur les sites archéologiques en Wallonie. Pour savoir si un champ de bataille donné est reconnu comme site archéologique, consultez la carte archéologique de l'Agence wallonne du Patrimoine.
Plus d'informations sur le détectorisme en Wallonie.
En Flandre, le détectorisme sur les sites des champs de bataille est autorisé à condition de remplir un certain nombre de conditions, notamment être en possession d'une licence et respecter le code de bonne pratique (Code van Goede Praktijk). Toutes les découvertes faites au détecteur de métaux doivent être signalées au agentschap Onroerend Erfgoed. Afin de reconstituer les actions de combat sur les champs de bataille, il est important que les découvertes soient localisées individuellement et à l'aide d'un GPS.